Victoire du Stade Treillierain à Ancenis (28-24) !
Au bout du suspense, le Stade Treillierain arrache la victoire dans un match longtemps passé en tête au score, mais qui aurait pu lui échapper, comme lors des trois précédentes confrontations face à ces mêmes Anceniens, en fin de rencontre.
En effet, les Bleus et Blancs, Rouges et Jaunes d’un jour, se seront fait peur jusqu’au bout malgré une avance portée à 13 unités à un moment du match.
Après une entame équilibrée, les deux équipes se partageaient les points (3-3), sans qu’aucune ne prenne réellement l’ascendant sur l’autre.
Mais sur l’une de ses premières incursions dans les « 22 » adverses, le ST revenait aux fondamentaux, et sur une touche parfaitement captée se constituait en maul pour envoyer l’adversaire derrière sa ligne, avec Mehdi Bennaceur pour applatir ce premier essai (8-3).
Le match bien lancé, les Rouges s’appuyait à nouveau sur une conquête en touche très efficace pour cette fois-ci laisser les trois-quarts s’exprimer, et franchir une nouvelle fois la ligne par Auzeral cette fois-ci (13-3).
Mais alors que le match semblait bien engagé, les Treillierains se faisaient enfoncer sur un ballon porté d’Ancenis, que l’arbitre récompensait d’un essaie de pénalité (10-13).
Mais c’est sur un bis repetita de son deuxième essai que Treillières allait finalement reprendre son avance, avec à nouveau Antonin Auzeral à la conclusion. Un mouvement toujours initié par une touche appliquée, et un jeu de trois-quarts plein de vitesse.
18-10 à la pause, première mi-temps appliquée, notamment en défense, point noir de la semaine passée.
Au retour des citrons, le Stade se servait à nouveau de la puissance de ses gros pour envoyer Jonathan Lucas derrière la ligne, et prendre alors ce qui devait être sa plus forte avance au score, 23-10.
Et puis le trou d’air…C’est en effet au plus fort de sa domination au tableau d’affichage que le ST allait connaître un passage à vide, conclu par deux essais des Bleus d’Ancenis. Un gros effort défensif fourni sur le premier, mais qui n’aura malheureusement pas suffit, et un relâchement coupable sur le deuxième qui faisait ressortir les vieux démons, et se profiler la perspective d’une nouvelle désillusion face à cet adversaire.
Mais sans s’affoler, les Treillierains reprenaient le cours du match. Et sur une action de première main, initiée sur une touche, poursuivie par une magnifique séquence des trois-quarts, l’ailier Laffitte était mis sur orbite, et après un petit « tchic-tchac » sur son vis-à-vis, accélérait droit sur la ligne pour marquer ce qui devait être l’essai de la victoire (28-24).
Ce résumé ne serait pas complet sans évoquer les dix dernières minutes irrespirables de cette rencontre. Ancenis n’allait pas lâcher ce match à domicile si facilement, et l’a bien fait comprendre. Après avoir multiplié les salves offensives, ils allaient obtenir une mêlée à cinq mètres de la ligne. À deux minutes du coup de sifflet final…Mais un départ du 8 adverse trop isolé permettait à l’ouvreur Hubert Fébraud de gratter cette balle de match. Mais comme si l’air n’était pas déjà assez étouffant déjà, une erreur de communication faisait rendre la balle à Ancenis sur la touche suivant la pénalité. Et c’est un en-avant sur cette ultime action ancenienne qui venait malgré tout mettre fin à cette rencontre interminable pour les Treillierains.
Victoire donc, et le sentiment d’avoir vaincu le signe indien face à cette équipe du RCPA. Une victoire d’autant plus convaincante que la prestation treillieraine semble aboutie, notamment sur le secteur défensif, péché mortel de la semaine passée. Au rang des satisfactions également, la solidité du pack, qui a repris ses bonnes habitudes de l’an passé de se montrer capable d’emporter son adversaire sur de longues distances. Et derrière, un jeu de trois-quarts qui a vu trois essais conclus en bout de ligne sur de belles actions de jeu. Du très positif pour la suite !
La victoire acquise, il faut maintenant passer aux échéances à venir, avec dans deux semaines la réception de Pornic, sérieux candidat de cette poule, et le déplacement à Saumur la semaine suivante.
Deux semaines de travail donc, qui se feront toutefois dans la bonne humeur d’une saison bien lancée ce dimanche !